Wall Street en termine au plus bas du jour, sans avoir esquissé le moindre rebond visant à réduire les pertes en fin de séance.
Le 'S&P' chute de -1,6% vers 1.369Pts (soit -2,5% sur la semaine écoulée) et enfonce nettement la MM20 (1.385Pts) pour finir au contact du support unissant les précédents 'points bas' du 6 mars, 10 puis 23 avril.

Le Dow Jones préserve de très peu le seuil des 13.000Pts (1,27% à 13.038Pts) et le Nasdaq connait l'une des pires séances de l'année avec un repli de -2,25% à 2.986Pts.
Ce début de mois de mai boursier semble bel et bien se conformer à sa mauvaise réputation, les derniers chiffres d'activité (ISM des services, commandes à l'industrie, PMI de Chicago) et ceux concernant l'emploi s'avèrent franchement décevants.

L'économie américaine n'a crée que 115.000 jobs non agricoles en avril, selon le Département du Travail, et le taux de chômage est resté à peu près stable à 8,1% de la population active (soit -0,1%).

Les économistes anticipaient 'officiellement' environ 160.000 créations d'emplois en avril en début de semaine, mais les estimations s'étageaient entre 90.000 à 150.000 (au mieux) après le rapport ADP, publié mercredi.

La déprime s'alimente aussi du discours de la BCE jeudi: il a douché les espoirs d'un soutien plus affirmé en faveur de la croissance... mais aussi en faveur de l'Espagne qui apparaît en situation plus que précaire.

Tellement précaire que les 2 LTRO de fin décembre et fin février sont en train d'échouer complètement dans leur objectif de fluidifier les échanges interbancaires au sien de l'Eurozone: les inquiétudes concernant l'Espagne sont trop grandes et la récession qui y règne trop évidente.

Les USA commencent à redouter que le ralentissement qui sévit en Europe ne pénalise leur propre économie puis l'ensemble de la croissance mondiale: c'est ce qui explique une spectaculaire correction sur le marché pétrolier avec un plongeon de -4,15% du baril à New-York (à 98,2$ sur le NYMEX) qui retrouve des niveaux plus approchés depuis le début du mois de février.
C'est ce qui explique la correction des valeurs parapétrolières avec SW Energy -7,2%, Halliburton -4,2%, Peabdody et Anadarko -3,3%, Valero et Devon -2,3%.

Le Nasdaq-100 qui dévisse de -2,47% (soit un plongeon de -3,8% en 'hebdo') a été plombé par First Solar -6,3%, Sprint -4,85%, Sears -4,5%, JDS -4,3%, JC ënney -4%, Netflix, Autodesk et Broadcom -3,8%, Electronic Arts -3,5%, Oracle -3,3%, Cisco et Comcast -3%, Nvidia -2,9%, Dell et Qualcomm -2,6%, Apple - 2,85% à 565$.



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