E.ON (-9,47% à 14,978 euros) a enregistré une perte nette part du groupe de 179 millions d'euros au troisième trimestre de l'année contre un bénéfice net l'an passé de 173 millions d'euros. Le numéro un européen des services aux collectivités a réalisé un résultat brut d'exploitation de 390 millions d'euros, en baisse de 48% par rapport à 2011 pour un chiffre d'affaires de 28,22 milliards d'euros, en hausse de 15%.

Le groupe craint un fléchissement de la demande d'électricité en Europe. "Dans la plupart des marchés européens, la marge brute pour les centrales au gaz approche de zéro ou est déjà négative. Un facteur est que la demande d'électricité reste très basse", a expliqué Johannes Teyssen, président du directoire d'E.ON.

Le géant allemand de l'énergie a indiqué que ses objectifs de résultats annuels pour 2013 semblaient à présent "hors de portée", en raison des "grandes incertitudes" sur la conjoncture et le "changement de contexte" dans le secteur de l'énergie en Allemagne. Il a également revu en baisse sa promesse d'un dividende de 1,10 euro par action au titre de 2013 sans en préciser le montant.

Dans le sillage de la chute du titre d'E.ON sur le Dax, GDF Suez perd 3,32% à 16,145 euros à la Bourse de Paris.