Autant la poussée haussière de 10H00 à 10H10 (+25Pts en ligne droite) était assez facilement explicable (un bon chiffre en Allemagne), autant la rechute de -55Pts du CAC40 depuis 12H20 (l'indice retombe sous 4.800, vers 4.780) reste assez mystérieuse.

Manifestement, les valeurs bancaires subissent des prises de bénéfices (-1,9% en moyenne) mais des titres comme Essilor ou Peugeot sont également en repli de -1,7 à -1,8%.
La prudence, voir la méfiance prévalent en ce début de semaine à la Bourse de Paris (mais également en Europe avec -0,9% pour l'E-Stoxx50 qui rechute vers 3.240), avant une nouvelle salve de résultats d'entreprises.

De nombreux poids lourds de la cote parmi lesquels Klepierre (après Bourse), BNP Paribas, Vinci, Sanofi, Société Générale, L'Oréal, Publicis, Total, ArcelorMittal et Renault dévoileront en effet leurs comptes d'ici vendredi.

'Donald Trump focalise l'attention sur les marchés et instaure un climat d'incertitude autour de sa politique.
La Fed et les résultats d'entreprises en arrivent même à être relégués au second plan. Ses différentes décisions autour du commerce et de l'immigration sont très attendues', commente-t-on chez Saxo Banque.

Seul indicateur notable du jour - la semaine sera d'ailleurs assez calme sur le front macroéconomique -, les commandes à l'industrie ont rebondi de 5,2% outre-Rhin en décembre en données séquentielles, après une contraction de 3,6% le mois précédent (chiffre révisé d'une estimation initiale de -2,5%).

Sur le marché des changes, l'euro connait un réel accès de faiblesse face au dollar : il rechute de -0,65% vers 1,0715 (c'est plutôt favorable aux valeurs de l'Eurozone) après avoir plafonné en milieu de semaine dernière sous la résistance bien identifiée des 1,0820.
Assez logiquement, vu la force du billet vert, le baril de Brent s'effrite de 0,3% à 56,50$.

Enfin, concernant les valeurs, avant la publication ce soir des comptes de Klépierre, Innate Pharma est au plus mal, avec un titre qui plonge de 16% après l'annonce de l'échec de l'étude de Phase II EffiKIR, qui jauge l'efficacité de lirilumab chez des patients âgés atteints de leucémie aigüe myéloïde (LAM) en première rémission complète et n'a pas atteint le critère primaire d'efficacité, la survie sans leucémie.

Oddo juge maintenant 'peu probable que Bristol-Myers Squibb poursuive le développement de lirilumab dans cette indication suite à ces résultats'.


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