Il y des lundi haussiers (4 sur 5 depuis mi-mai 2020) et des lundi 'bullish' : c'est donc un lundi 'bullish' avec un gain de presque +1,5% et un nouveau 'plus haut' depuis mi-mars 2020 à 5.801Pts.

Le franchissement 'en force' de la borne haute du corridor 5.400/5.700 déclenche un déluge 'd'achats-stop' et les plus optimistes considère que la Bourse de Paris s'ouvre ainsi le chemin des 6.000Pts.

Le CAC40 doit 0,4% de sa hausse (+95Pts) au seul titre Vivendi (donc +40Pts environ) qui s'envole de près de +20% suite à l'annonce d'une future cotation de sa filiale Universal à Amsterdam.

L'Euro-Stoxx50 n'est pas en reste avec un gain de +1,2% à 3.740 (une résistance est également soulevée... grâce au CAC40 en fait).

La journée avait très bien commencé sur les places boursières d'Asie et notamment à la Bourse de Tokyo ce lundi avec une spectaculaire une hausse de 1,9% et un record de 30 ans à plus de 30.080Pts (la croissance japonaise a dépassé les attentes à +12,7%).

En Asie comme à Wall Street (cascade de records absolu vendredi... avant un pont de 3 jours puisque c'est férié ce lundi aux Etats Unis), les investisseurs continuent d'opter pour l'investissement des liquidités dans les 'actifs risqués', dans un climat d'optimisme entourant les politiques monétaires des banques centrales durant cette phase de reprise et par la perspective de la prochaine adoption du plan de relance de Joe Biden (sa présentation remonte à mi-juillet et chaque jour de hausse, les commentateurs invoquent le 'plan Biden' de 1.900Mds$, même si les indices US ont pris plus de 30% depuis qu'on attend sa mise en oeuvre).

Les marchés d'actions américains avaient continué à progresser vendredi, malgré un indice de confiance de l'Université du Michigan inférieur aux attentes... parce que la campagne de vaccination avance bien aux Etats Unis, sur fond de recul de la pandémie.

La saison des résultats touche désormais à sa fin aux Etats-Unis, où les trois-quarts des sociétés de l'indice S&P 500 ont présenté leurs comptes de quatrième trimestre.

La semaine s'annonce toutefois plus chargée sur le plan de la macroéconomie, avec un 1er chiffre publié ce matin: selon Eurostat, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a diminué de 1,6% en décembre 2020 dans la zone euro et de 1,2% dans l'UE, par rapport à novembre après des augmentations de 2,6% dans la zone euro et de 2,3% dans l'UE en novembre.

Par rapport au même mois en 2019, la production industrielle a diminué de 0,8% dans la zone euro et de 0,4% dans l'UE en décembre. La production industrielle moyenne pour l'année 2020 a diminué de 8,7% dans la zone euro et de 8,0% dans l'UE, par rapport à 2019.

Les investisseurs découvriront demain la publication de l'indice ZEW du sentiment des investisseurs allemands puis la parution, vendredi, des derniers indices d'activité PMI.

La publication, mercredi, du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine permettra d'en savoir davantage sur l'état de la réflexion de l'institution concernant ses rachats d'actifs.

De l'avis des économistes, les conditions financières devraient rester favorables pendant encore de longs mois.

A Paris, Société Générale se distingue avec +6,4% et le titre efface la grosse résistance des 18,3E.

Vivendi (qui s'envole de +20% vers 31,2E, Bolloré de +14,6%) a annoncé au cours du week-end que son directoire envisage désormais une distribution à ses actionnaires de 60% du capital d'Universal Music Group (UMG), exclusivement en nature, qui interviendrait à titre de distribution exceptionnelle. La cotation des actions UMG serait demandée à Euronext Amsterdam, dans un pays où était implanté un des sièges historiques d'UMG.

Euronext confirme que Piero Novelli a été nommé par le conseil de surveillance en tant que membre indépendant du conseil de surveillance, dans l'optique de devenir le prochain président du groupe de Bourses paneuropéen.

UBS réaffirme sa recommandation 'achat' sur Crédit Agricole (+2%) avec un objectif de cours ajusté de 11,5 à 12 euros, impliquant un potentiel de progression de 12% pour le titre de la banque française, le broker pointant notamment une 'bonne dynamique opérationnelle'.

Stifel réaffirme son conseil 'achat' sur L'Oréal et relève son objectif de cours de 350 à 360 euros, dans le sillage de prévisions de profit opérationnel ajusté 2021-22 rehaussées de 3% suite à des résultats 2020 meilleurs que prévu.

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