L'indice parisien termine la séance ancré en territoire négatif, plombé par les craintes entourant un possible scenario de récession, évoqué par certains observateurs et redouté au plus haut point.

Le CAC 40 termine en baisse de 1,9% à 3.016,9 points, tandis que le DAX et le FTSE accusent un repli respectivement de près de 2% et de 1%. A Wall Street, le Dow Jones perd 0,3% et le Nasdaq gagne 0,3%.

Pour Aurel BGC, la forte dégradation de l'enquête de conjoncture manufacturière de la Fed de Philadelphie, dévoilée hier, a marqué les esprits.

Elle aurait notamment participé à renforcer les craintes de ralentissement plus prononcé et plus durable de l'activité aux Etats-Unis, voire de récession.

En outre, JPMorgan Chase a annoncé avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance aux Etats-Unis pour les trimestres à venir, envisageant même un risque 'élevé' de récession.

'L'économie américaine traverse une nouvelle période de ralentissement de l'activité et, avec une politique monétaire extrêmement accommodante et dépourvue de véritables marges de manoeuvres, la politique budgétaire reste le seul moyen d'action pour soutenir la croissance', soulignent les économistes de Natixis.

Ces derniers estiment qu'un stimulus fiscal de court terme avec un plan crédible de consolidation fiscale de long terme reste l'option la plus souhaitable pour les Etats-Unis.

Par ailleurs, aucune donnée majeure américaine de nature à donner une impulsion au marché n'a été publiée cet après-midi.

De ce côté-ci de l'Atlantique, un indicateur n'est pas venu rassurer les opérateurs. Ainsi, le nombre de créations d'entreprises en France a reculé de 13,6% en juillet, par rapport au mois de juin.

Sans surprise, les valeurs financières se sont trouvées malmenées, comme BNP Paribas qui accuse un repli de l'ordre de 4,2% à 32,7 euros à la clôture.

Technip termine pour sa part en baisse de 1,5% à 59 euros, après avoir reçu une lettre d'intention de la part d'Anadarko Petroleum pour la coque d'une plate-forme de production destinée au développement du champ Lucius, dans le Golfe du Mexique.

Accor accuse un repli de 1,4% à 23,1 euros, avant la publication mercredi des résultats semestriels. Le groupe hôtelier avait annoncé le 19 juillet dernier un chiffre d'affaires en rebond de 5,8% à périmètre et change constants.

Enfin, les titres de Peugeot et Renault se retrouvent dans le bas du tableau sur le CAC 40, pénalisés par des propos défavorables de Goldman Sachs, clôturant respectivement en recul de 4,6% à 18,2 euros, et 4,6% également à 25,4 euros.

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