Au premier semestre, à fin mars 2010, Euro Disney a vu la fréquentation de son parc de loisirs et de ses hôtels reculer.

Le résultat d'exploitation de la filiale du groupe Disney a accusé une perte de 74,3 millions d'euros (contre -39,9 millions un an plus tôt). La perte nette s'est creusée à 95,2 millions d'euros (contre -71,9 millions), sur un chiffre d'affaires en repli de 7% à 519 millions (contre 558,8 millions).

Euro Disney, dont la dette atteint 283,5 millions d'euros, précise que les accords de financement passés avec ses banques lui imposent de respecter des ratios financiers et d'améliorer son résultat d'exploitation.

Si, au terme de son exercice annuel, ces ratios n'étaient pas respectés, Euro Disney serait amené à réduire ses coûts d'exploitation, une partie de ses dépenses d'investissements prévues, voire solliciter l'aide de sa maison mère The Walt Disney Company (TWDC) ou d'autres parties, précise le groupe dans un communiqué.

Il assure cependant disposer des ressources suffisantes pour un avenir prévisible, compte tenu des disponibilités existantes, d'une ligne de crédit disponible de 100 millions d'euros octroyée par TWDC et des possibilités de reports conditionnels du paiement d'une partie de la rémunération de la gérance, des redevances de licence et des intérêts.

A la Bourse de Paris, le titre recule de 3,15% à 4,31 euros vers 11h00, dans un marché en baisse de 2%.

"Notre chiffre d'affaires et notre résultat net du premier semestre reflètent le contexte économique toujours difficile, principalement marqué par une baisse de la fréquentation des parcs et de l'occupation des hôtels", note Euro Disney.

Il rappelle cependant que son activité est saisonnière et que ses résultats annuels dépendent beaucoup de l'activité du second semestre, qui correspond à la haute saison pour Disneyland Paris.

"Par conséquent, les résultats du premier semestre ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats pouvant être attendus pour l'ensemble de l'exercice 2010", précise-t-il.

Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez