Walmart se hisse en tête d'un Dow Jones tristounet (-0,2%) grâce à ses résultats trimestriels meilleurs que prévu et, surtout, au relèvement de ses perspectives 2021. Le numéro un mondial de la grande distribution a en effet publié un bénéfice par action ajusté au cours des trois premiers mois de l'année de 1,69 dollar, alors que les analystes sondés par FactSet attendaient 1,21 dollar. Les ventes sont quant à elles ressorties en hausse de 2,7% à 138,31 milliards de dollars, pour un consensus de 132,16 milliards.

"Il s'agit d'un trimestre solide. Chaque segment a bien performé, et nous sommes encouragés par les tendances du trafic et des parts de marché des épiceries. Notre optimisme est plus élevé qu'il ne l'était au début de l'année", s'est réjoui Doug McMillon, le CEO de Walmart.

Selon lui, les plans de relance gouvernementaux aux Etats-Unis ont eu un impact sur l'activité du trimestre, encourageant les consommateurs à sortir et dépenser leur argent. Mais il ajoute que la seconde moitié de l'exercice est plus incertaine que lors d'une année normale.

Les ventes américaines à périmètre comparable ont progressé de 6% sur un an, en dépit d'une base de comparaison défavorable, les consommateurs ayant constitué des réserves l'an derniers en vue du confinement. Sur deux ans, la croissance est de 16%. Le commerce en ligne s'est bien comporté lui aussi avec une hausse de 37% aux Etats-Unis, en particulier grâce au succès des articles de loisirs et de décoration. 

Fort de ces résultats, Walmart a également revu ses objectifs annuels à la hausse: le groupe table désormais sur un BPA en croissance de 5% à 9% ("high-single digits"), contre un léger repli auparavant, alors que le consensus FactSet anticipe une baisse de 1,2%.