Le directeur général de Total, Christophe de Margerie, a en outre assuré que la compagnie pétrolière française mettait tout en oeuvre pour éviter ce type d'accident.

"Nous faisons tout ce qu'il faut pour que ce genre de choses n'arrive pas", a dit Christophe de Margerie lors de l'assemblée générale des actionnaires, à l'issue de laquelle le conseil d'administration l'a nommé au poste de président du groupe en remplacement de Thierry Desmarest.

"La sécurité (...) est assurée dès les premiers temps de la préparation de nos projets et nous savons parfaitement que les risques existent, surtout quand on travaille par des profondeurs de plus de mille mètres d'eau", a-t-il ajouté.

"Je suis confiant dans la capacité de nos équipes à poursuivre ce qui est le fer de lance de notre activité de production, tout en sachant en même temps qu'il va y avoir des demandes de renforcement de sécurité. Je pense que, globalement, nous les avons tous anticipés."

"Nous ne nous permettrons pas de juger BP, en tout cas pour l'instant."

Christophe de Margerie, qui cumule désormais les fonctions de président et de directeur général, a également confirmé l'objectif de Total d'une croissance de la production en amont de 2% en moyenne par an entre 2010 et 2014. Le groupe prévoit d'ailleurs un budget de 13 milliards d'euros d'investissements pour 2010, dont 80% seront consacrés à des projets dans l'amont.

Il a aussi déclaré que le groupe pouvait maintenir "une politique de dividende agressive" et qu'il pensait toujours avoir un rôle à jouer dans le nucléaire.

"Nous avons les capacités de nous endetter, si cela est nécessaire, pour contribuer à nouveau à la croissance de notre groupe", a-t-il ajouté.

A 16h24, l'action Total abandonnait 1,4% à 37,18 euros, dans un marché globalement en baisse. L'indice CAC 40 reculait de 1,08% au même moment.

Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez