L'Alberta, la plus grande province productrice de pétrole du Canada, avait investi 1,3 milliard de dollars canadiens dans le projet et cherche à obtenir une compensation des États-Unis par le biais d'une réclamation héritée de l'Accord de libre-échange nord-américain, en vertu du nouvel accord Canada-États-Unis-Mexique.

Keystone XL aurait transporté 830 000 barils de pétrole par jour de l'Alberta vers le Midwest américain, mais a été bloqué pendant plus de dix ans par l'opposition environnementale et les obstacles réglementaires, avant que le président américain Joe Biden ne saborde finalement le projet en révoquant un permis présidentiel l'année dernière.

Le promoteur de l'oléoduc, TC Energy, a également déposé l'an dernier une demande d'indemnisation au titre de l'ALENA, réclamant plus de 15 milliards de dollars de dommages.

"Après avoir examiné toutes les options disponibles, nous avons déterminé qu'une réclamation héritée est la meilleure avenue pour récupérer l'investissement du gouvernement dans le projet Keystone XL", a déclaré Sonya Savage, ministre de l'Énergie de l'Alberta, dans un communiqué.

"Nous restons déçus par les événements et les circonstances qui ont conduit à l'annulation de ce projet."