Le groupe, qui vend des produits allant des chargeurs de voiture électriques aux systèmes domotiques, s'attend désormais à une baisse de 7 à 10 % de son chiffre d'affaires organique et à une diminution de la marge bénéficiaire ajustée avant intérêts, impôts et amortissements (EBITA) à 14,5-15,0 % en glissement annuel.

Schneider avait précédemment prévu une croissance organique du chiffre d'affaires et une augmentation de la marge bénéficiaire de base pour l'année, mais a abandonné ces prévisions en mars en raison de la pandémie.

La société basée à Paris a également signalé des coûts de restructuration supplémentaires compris entre 400 et 500 millions d'euros (363,10-453,87 millions de livres) sur trois ans.

Lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes, la directrice financière du groupe, Hilary Maxson, a indiqué que les effectifs étaient l'un des moteurs de la réduction des coûts. La société a refusé de donner plus de détails.

Le groupe a confirmé ses objectifs à moyen terme, qui consistent notamment à porter sa marge d'EBITA ajustée à 17 % d'ici 2022.

"Bien que certains marchés puissent être impactés, une grande partie de notre activité sera bien orientée pour les années à venir et sera potentiellement accélérée par les mesures de relance gouvernementales", a déclaré le directeur général Jean-Pascal Tricoire.

"Le plus important pour nous serait probablement la Chine", a déclaré M. Maxson, en faisant état d'un programme de numérisation dans ce pays, ainsi que des programmes de rénovation des infrastructures et des bâtiments aux États-Unis et dans l'Union européenne.

M. Maxson a noté que si les mesures de stimulation gouvernementales aideraient Schneider à atteindre ses objectifs plus rapidement, l'entreprise n'en a pas tenu compte dans ses objectifs à moyen terme.

Les résultats de Schneider ont baissé moins que prévu au cours des six premiers mois de 2020, dépassant les prévisions des analystes, aidés par un rebond en Chine et une activité de logiciels et de services résistante. (https://bit.ly/30ZaFjQ)

L'EBITA ajusté de la firme parisienne est tombé à 1,58 milliard d'euros, soit une marge de 13,6%.