Le numéro un mondial des équipements électriques basse tension et numéro trois pour la moyenne tension a réalisé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 3,91 milliards d'euros, en hausse de 2,3% à la fois à périmètre et changes courants et en données organiques.

Les huit analystes interrogés par la rédaction de Reuters tablaient au contraire sur une légère baisse des ventes, de 1,2%, à 3,78 milliards d'euros.

"Comme attendu, nous assistons au net redressement des activités industrielles - après une contraction marquée l'année dernière - ainsi qu'au rebond des investissements dans l'énergie sécurisée", a souligné le président du directoire Jean-Pascal Tricoire dans un communiqué.

"Les nouvelles économies, notamment l'Asie et le Moyen-Orient, confirment leur robuste dynamique de croissance. L'environnement économique dans les pays matures reste en revanche incertain, même si certains marchés finaux commencent à montrer des signes de reprise", a-t-il ajouté.

Schneider se renforce actuellement dans les pays émergents comme la Chine, devenue son deuxième marché derrière les États-Unis et devant la France, ainsi que sur le segment à plus forte valeur ajoutée des solutions complètes de gestion de l'énergie.

Le groupe a confirmé viser cette année une croissance modérée à un chiffre de son chiffre d'affaires à taux de change et périmètre comparables, après une baisse de près de 16% sur l'ensemble de 2009.

Schneider anticipe toujours également une amélioration de sa marge d'Ebita à environ 14% avant coûts de restructuration et impact de l'intégration d'Areva Distribution, contre 12,9% en 2009 et 16% en 2008, grâce notamment aux économies de coûts réalisées dans le cadre du programme stratégique One.

Gilles Guillaume, édité par Benjamin Mallet