Ces résultats, publiés dans le journal Lancet, suggèrent que le vaccin était peut-être promis à un bel avenir.

Les résultats intermédiaires publiés par Lancet ne garantissent pas l'efficacité du vaccin mais "les données de réponses immunitaires chez les humains sont très prometteurs", a déclaré le docteur Barouch, spécialisé dans la recherche sur les vaccins d'un centre médical à Boston lié à Harvard, où se déroule l'un des trois essais cliniques du vaccin.

En février 2016, l'Organisation mondiale de la santé (OMS avait qualifié l'épidémie de Zika d'urgence sanitaire mondiale. Transmis par des moustiques de type Aedes, ce virus, qui provoque de graves malformations chez le nourrisson et une affection du système nerveux chez l'adulte, a été observé principalement en Amérique du Sud.

Il y a plus d'un an, l'OMS a annoncé la fin de cette urgence mondiale tout en estimant que le virus Zika devait toujours être suivi de près.

En septembre 2016, Sanofi avait annoncé que les autorités sanitaires américaines avaient donné leur accord pour financer à hauteur de 43,2 millions de dollars (36,4 millions d'euros) le développement d'un vaccin contre le virus Zika.

Mais cet accord a ensuite été remis en cause par le sénateur du Vermont Bernie Sanders et d'autres élus qui ont demandé aux autorités de revoir les termes financiers conclus avec le laboratoire français.

En août, la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), l'autorité américaine responsable de la recherche et développement avancés dans le domaine biomédical, a annoncé cesser de financer le développement clinique du vaccin ZPIV contre le virus Zika.

Au nom de cette décision de la BARDA et de la difficulté d'organiser des essais cliniques humains du fait de l'atténuation de l'épidémie, Sanofi a annoncé en septembre l'arrêt du développement du vaccin contre le Zika.

(Julie Steenhuysen, Benoit Van Overstraeten pour le service français)