L'administration chinoise de l'Industrie et du Commerce s'est rendue cette semaine dans les locaux du groupe pharmaceutique Sanofi (>> SANOFI) en Chine et a emporté des documents, a indiqué le directeur général du groupe, Christopher Viehbacher.

Invoquant des "raisons juridiques", le dirigeant n'a pas voulu préciser quelles sortes de documents avaient été confisqués au bureau régional du groupe à Shenyang, qui a fait l'objet d'une perquisition le 29 juillet. Il a indiqué que les motifs de cette visite étaient imprécis.

Le ministère chinois de la Sécurité publique a déjà ouvert une enquête retentissante sur le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (>> GlaxoSmithKline plc), soupçonné de faits de corruption de médecins, d'hôpitaux et de fonctionnaires chinois. Les autorités de Shanghai ont également interrogé trois employés chinois du britannique AstraZeneca (>> AstraZeneca plc), et l'un d'entre eux est toujours en garde à vue, a indiqué jeudi le groupe pharmaceutique.

"Nous ne savons pas vraiment pourquoi [cette perquisition a eu lieu] et des documents ont bien été emportés", a expliqué Christopher Viehbacher lors d'un entretien téléphonique portant sur les résultats du groupe au deuxième trimestre. Le siège du groupe à Shanghai n'a pas été concerné. "Nous surveillons cette situation de très près. Je ne pense pas que nous puissions en tirer des conclusions".

-Jeanne Whalen, The Wall Street Journal

(Version française Emilie Palvadeau)

Valeurs citées dans l'article : SANOFI, GlaxoSmithKline plc, AstraZeneca plc