Stellantis (-1,81% à 20,85 euros) figure parmi les plus fortes baisses du CAC 40 ce lundi tandis que Renault gagne 0,34% 35,62 euros. Le président de Stellantis, John Elkann, a nié dans un communiqué "tout projet de fusion". Il réagissait à une information du quotidien italien "Il Messaggero" rapporté par Reuters, selon laquelle le gouvernement français, détenteur de 15% du capital de Renault, étudierait un projet de fusion avec Stellantis.

"Aucun projet de fusion avec d'autres fabricants n'est à l'étude. La société se concentre sur l'exécution du plan stratégique "Dare Forward" et sur la mise en œuvre en temps voulu des projets annoncés, afin de renforcer ses activités sur tous les marchés où elle opère, y compris l'Italie", a déclaré John Elkann.

Jefferies souligne qu'avec 16,5% de part de marché en Europe dans les voitures particulières, le défi de Stellantis sera peut-être davantage de regagner des parts de marché en organique que d'ajouter de nouvelles marques.

Jefferies souligne que le directeur général de Stellantis Carlos Tavares a démenti tout intérêt dans Renault estimant que son groupe ne jouait pas dans la même catégorie et qu'une opération aussi complexe impliquant l'État français était exclue pour un constructeur qui a toujours protégé son indépendance politique. Le broker reste à l'achat sur le titre avec un objectif de cours de 24 euro.