A l’occasion d’une conférence de presse tenue à Bruxelles, Emmanuel Macron a réagi à la tourmente dans laquelle se trouve Carlos Ghosn, le PDG de l’Alliance Renault-Nissan. « Il est trop tôt pour se prononcer sur la réalité et la matérialité de faits sur lesquels je ne dispose pas d'éléments supplémentaires », a déclaré le président français.

" Par contre, l'Etat en tant qu'actionnaire sera extrêmement vigilant à la stabilité de l'Alliance et au groupe ", a ajouté le dirigeant, et " à la stabilité nécessaire pour l'ensemble des salariés du groupe, auxquels je veux ici dire que l'Etat actionnaire assurera tout son soutien. "

Basé sur le signalement d'un lanceur d'alerte, Nissan a mené une enquête interne au cours des derniers mois concernant des pratiques inappropriées de Carlos Ghosn, le PDG de l'Alliance Renault-Nissan, et le directeur délégué Greg Kelly.

Nissan a confirmé ce matin que Carlos Ghosn a sous-estimé sa rémunération vis-à-vis des marchés financiers. Le groupe ajoute que Carlos Ghosn a également utilisé à des fins personnelles des actifs de l'entreprise.