À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,51% (+54,19 points) à 3.649,82 points. Le Footsie britannique a gagné 1,21% et le Dax allemand a progressé de 1,55%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a avancé de 1,26%. A Milan, le FTSE MIB a cependant perdu 0,37%.

Les valeurs automobiles ont enregistré l'une des progressions sectorielles les plus importantes, leur indice gagnant 3,73%. A Paris, elles ont notamment été portées par Renault, qui avance de 6,32% à 53,53 euros et signe la plus forte hausse du Cac 40, ainsi que Peugeot, dont l'action a pris 4,91% à 6,108 euros, après l'annonce d'une nouvelle augmentation de la production de sa 2008.

Les marchés internationaux sont rassurés notamment par le volontarisme affiché par la banque centrale chinoise, qui se dit prête à fournir des liquidités aux banques qui en auraient besoin, afin de calmer les craintes sur une possible crise du crédit dans la deuxième économie du monde.

A Wall Street, le Dow Jones gagnait 0,59% vers 15h50 GMT, les investisseurs étant tranquillisés sur la solidité de la reprise aux Etats-Unis par une série d'indicateurs positifs sur l'immobilier, la consommation et l'activité manufacturière.

Les commandes de biens durables ont en effet augmenté plus que prévu en mai, la confiance des consommateurs a atteint son plus haut niveau depuis janvier 2008 sur la même période, et les ventes de logements neufs ont observé une hausse supérieures aux attentes.

Sur le marché obligataire, les futures sur le Bund allemand restent stables, un peu en-dessous de 140,5, après avoir connu une nette hausse en début de séance. La publication rassurante des indicateurs américains a mis fin à ce mouvement, lié à l'attrait des investisseurs pour les valeurs refuges.

Les inquiétudes persistent néanmoins et les rendements des dettes italienne à deux ans ont atteint leur plus haut niveau depuis septembre 2012, tandis que les coûts de financement à court terme de l'Espagne ont aussi fortement progressé, à des plus hauts de six mois.

Les bonnes perspectives sur l'économie des Etats-Unis renforcent la monnaie américaine, qui gagne du terrain face à son homologue européenne, revenue sous 1,31 dollar pour un euro, et face à la devise japonaise, près de 98 yens pour un dollar.

Le cours du baril de Brent rebondit près de 102 dollars, après avoir atteint son plus bas niveau depuis trois semaines, en raison de l'apaisement relatif des investisseurs quant à l'économie chinoise, et de la fermeture d'oléoducs canadiens qui menacent les exportations vers les Etats-Unis.

Julien Dury pour le service français, édité par Marc Angrand

Valeurs citées dans l'article : RENAULT, PEUGEOT