Bâle (awp) - Le laboratoire Novartis revendique des résultats positifs en phase III pour sa molécule fingolimod, dans l'indication pour la sclérose en plaques chez l'enfant et l'adolescent. L'étude Paradigms a démontré une baisse significative du nombre de récidives sur une période de deux ans par rapport à la protéine interferon beta-1a, indique mardi le géant pharmaceutique rhénan.

Dans son communiqué, le groupe bâlois affirme qu'aucun médicament spécifiquement homologué n'existe pour le traitement de la sclérose en plaques chez l'enfant et l'adolescent. L'étude Paradigms est la première concernant la sclérose en plaques pédiatrique. Les résultats seront présentés lors du Congrès Ectrims-Actrims qui se tiendra à fin octobre à Paris.

Pour cette catégorie d'âge, la pathologie peut provoquer une invalidité physique et cognitive limitant la capacité à accomplir les tâches du quotidien, comme suivre des cours scolaires, explique Novartis. Les récidives sont plus fréquentes et plus sévères pour la sclérose en plaques pédiatrique que chez l'adulte.

La molécule fingolimod est également utilisée dans la thérapie contre la sclérose en plaques chez l'adulte, commercialisée sous le nom Gilenya.

fr/rp