Zurich (awp) - Dans le cadre d'une étude de phase II avec Iptacopan de Novartis, le critère primaire d'évaluation a été atteint, selon le géant bâlois. L'étude portait sur l'efficacité du médicament pour le traitement d'une maladie rénale rare, la néphropathie à IgA.

Dite aussi maladie de Berger, la néphropathie à IgA est une maladie auto-immune rare et souvent avancée des reins qui affecte surtout de jeunes adultes et peut déboucher sur une défaillance des reins et pour laquelle il n'existe actuellement aucun médicament homologué, selon le communiqué diffusé dimanche par Novartis. L'étude avec Iptacopan a permis de montrer une stabilisation de la fonction rénale.

L'étude a montré une réduction cliniquement significative de la protéinurie (présence de protéines dans l'urine). La limite normale de protéinurie est de moins de 150 milligrammes par jour, selon les études scientifiques.

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