Zurich (awp) - Les fusions et acquisitions en Suisse ont souffert d'une période prolongée d'incertitude en 2023 notamment à cause des conflits géopolitiques, de la récession et des prix élevés de l'énergie, rapporte lundi le cabinet KPMG.

L'année dernière, KPMG a enregistré une baisse de 25% à 484 transactions contre 647 transactions en 2022. La valeur totale est de 72,2 milliards de dollars contre 138,5 milliards un an plus tôt, indique un communiqué.

"Les espoirs d'un retour aux transactions d'avant la pandémie ont été anéantis en 2023. Il s'agit de la deuxième pire année de la décennie en termes de volume", explique KPMG.

Sur le podium des secteurs les plus actifs, l'industrie remporte la première place avec 98 transactions, soit une part de 20% du total. En seconde position, la technologie, les médias et les télécommunications représentent 16%, soit 76 opérations. Enfin la médaille de bronze revient à la pharmaceutique et aux sciences de la vie avec 72 transactions, 15% du total.

En juin dernier, la fusion Bunge-Viterra a représenté la plus importante opération dont la valeur est inscrite à 17,3 milliards de dollars.

Parmi les acquisitions les plus marquantes, figure celle de Credit Suisse par UBS pour 3,5 milliards de dollars en mars. Il s'agit de la toute première fusion de deux banques d'importance systémique mondiale, souligne le cabinet.

Roche et Novartis ont participé au top cinq des opérations de l'année dans leur secteur. Roche a continué à s'approvisionner en innovations biotechnologiques, et Novartis a repris ses acquisitions.

ib/jh