Les entreprises d'assurance allemandes ne feront probablement pas appel au fonds de sauvetage de 500 milliards d'euros à destination du secteur financier, que le gouvernement doit voter cette semaine, a déclaré mardi soir Nikolaus von Bomhard devant l'association des journalistes financiers de Hambourg.
"Nous-mêmes n'aurons pas, au jour d'aujourd'hui, à y avoir recours", a affirmé Bomhard.
L'autre grand réassureur allemand, Hannover Re, a également fait savoir qu'il ne prévoyait pas de puiser dans le fonds de sauvetage.
Le premier assureur européen, Allianz, s'est quant à lui dit bien capitalisé et a ajouté n'avoir "pas directement besoin" du plan de sauvetage.
Selon Bomhard, les attentes élevées envers les banques en matière de retour sur investissement les ont poussé à prendre des risques inconsidérés et à faire une confiance aveugle aux agences de notation.
Désormais, étant donné la crise des banques, le secteur des assurances s'apprête à gagner du terrain, a-t-il poursuivi. "Selon moi, l'assurance-vie, qui est un placement sûr, va renaître."
Christian Krämer, version française Gregory Schwartz