Le nouvel outil, appelé Lisa, acronyme de Linguistic Intelligence for Supervisory Awareness, est alimenté par des sources sélectionnées, telles que des institutions, des groupes de réflexion et des sociétés de conseil, indique une note.

Lisa utilise des algorithmes Nlp (Natural Language Processing) pour lire des textes à une vitesse infiniment plus rapide que celle de l'homme et les analyse pour identifier des modèles de sens, rechercher des corrélations en mode objectif, et a démontré des "capacités prédictives" remarquables qui peuvent mettre en évidence des tendances futures bien à l'avance.

Une équipe spécialisée élabore des analyses visant à attirer l'attention de Lisa et à la sensibiliser à la fois à la supervision bancaire et aux questions qui devraient devenir pertinentes à l'avenir.

Le service des affaires institutionnelles et de la communication externe, dirigé par Stefano Lucchini, a déjà appliqué l'intelligence artificielle à ses processus internes.

La Banque centrale européenne s'est également dotée d'outils d'intelligence artificielle (SupTech) pour accélérer et rendre plus efficace la supervision, qui repose notamment sur la lecture et l'analyse d'une quantité croissante de données et d'informations, telles que les procès-verbaux des conseils d'administration ou les milliers d'ensembles de données et de documents que chacune des plus de 100 banques importantes qu'elle supervise doit produire.

(Gianluca Semeraro, édition Claudia Cristoferi)