Richard Branson, étalon des écuries concurrentes ?
Virgin pourrait faire des infidélités à l'écurie de Formule 1 Brawn GP. Rien d'irréversible n'a été commis jusqu'à présent, mais le groupe de sir Richard est ouvertement courtisé par les grandes écuries du paddock : Ferrari, McLaren, Red Bull ou Toro Rosso multiplient les œillades envers le milliardaire britannique.

Richard Branson, espiègle s'il en est, badine avec ses prétendants et en rajoute dans le marivaudage : d'aucun l'ont vu récemment se pavaner sur le yacht de Vijay Mallya, homme d'affaires touche-à-tout et propriétaire de l'écurie Force India.

Une pointe de jalousie pourrait-elle mettre un peu de piquant dans la vie du couple Virgin/Brawn GP, imagine peut-être Richard Branson ?

Mais le jeu est dangereux.

Brawn GP n'a peur de rien
Certes, l'écurie de Ross Brawn n'a toujours pas trouvé de sponsor principal. Certes, avoir un sigle Virgin sur leurs carrosseries donne à ses voitures un clinquant fructueux. Mais les cadres de chez Brawn GP en ont assez des tergiversations, des négociations de bout de chandelle et des manœuvres dilatoires de Richard Branson.

Ses coureurs multiplient les succès avec un nouveau doublé victorieux à Monte-Carlo alors que Richard Branson discutait avec la concurrence. Et Brawn GP n'est pas dans le besoin : les 100 millions de livres apportées par Honda en début d'année lui suffisent pour terminer très confortablement la saison.
Du coup, l'amoureux délaissé ne se laisse pas abattre et ne craint pas d'aller voir ailleurs. Pas moins de 20 grandes marques seraient prêtes à déposer leurs couleurs sur les monoplaces de Brawn GP.

Et si le logo de Google remplaçait celui de Virgin ?
Le patron de Virgin a eu un de ces coups de flair dont il a le secret. Quelques heures avant le premier Grand Prix de la saison, en Australie, il a pu négocier un contrat de sponsoring avec la toute jeune écurie Brawn. Et celle-ci a remporté le grand prix d'Australie, 1ère victoire d'une série que l'on annonce longue pour son pilote Jenson Button.

Et Richard Branson n'aurait alors eu à débourser qu'une somme modique - 250 000 livres - pour une visibilité maximale.

Mais depuis, et alors que Brawn GP multiplie les victoires, l'homme d'affaires renâclerait à augmenter son obole. Un comportement qui incite fortement l'écurie à se tourner vers d'autres sponsors.

Selon la revue GPWeek, un certain Larry Page rodait autour du campement de Brawn GP à Monte-Carlo. Larry Page, patron et fondateur d'un moteur (de recherche) aussi vrombissant qu'une Formule 1, Google...