Le gouvernement français a procédé la semaine dernière à la nationalisation "temporaire" des chantiers de Saint-Nazaire, pour tenter d'obtenir du groupe italien un partage du capital à parité avec des intérêts publics français, provoquant la colère des autorités italiennes.

La France et l'Italie se sont donné mardi jusqu'au 27 septembre pour trouver un compromis.

"Nous pensons que les conditions sont réunies pour un accord sur STX", a déclaré Carlo Calenda devant le Parlement italien.

Certains politiques italiens ont suggéré qu'en représailles à la décision française, le gouvernement italien nationalise le réseau télécoms de Telecom Italia, opérateur contrôlé par le groupe français Vivendi.

Les idées légitimes et utiles concernant la propriété des réseaux ne peuvent pas être utilisées comme représailles contre des investisseurs étrangers, elles doivent être purement considérées du point de vue de l'intérêt général", a dit Carlo Calenda.

(Francesca Piscioneri; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia, Fincantieri SpA