Le titre Euronext (+3,2% à 87 euros) est propulsé parmi les plus fortes progressions de l’indice SBF 120 grâce à un début d’année plus favorable que prévu. Bénéficiant à la fois d’une activité plus dynamique qu’anticipé et des coûts plus faibles qu’attendu, la Bourse paneuropéenne a dévoilé des profits supérieurs aux attentes au premier trimestre. Euronext a en particulier dévoilé des revenus record, soutenus par ses activités non liées aux volumes et celles issues de sa stratégie de diversification.

Au premier trimestre. Euronext a enregistré un bond de 44,8% de son résultat net à 139,7 millions d'euros. Son Ebitda ajusté a augmenté de 15% à 251,3 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 62,5%, en hausse de 3,8 points en données publiées et en comparable. Le consensus s'élevait à 234,9 millions d'euros.

Les coûts ajustés ont atteint 150,7 millions d'euros, en repli de 1,6% en données comparables. Les analystes les attendaient en moyenne à 159 millions d'euros.

" Nous avons atteint 79 millions d'euros de synergies cumulées d'Ebitda en relation avec l'acquisition du groupe Borsa Italiana à la fin du premier trimestre 2024 ", a précisé le PDG, Stéphane Boujnah, sachant que le groupe cible 115 millions d'euros d'ici la fin de l'année.

Le chiffre d'affaires consolidé de la Bourse paneuropéenne a augmenté de 8% à 401,90 millions d'euros. En données comparables, il a progressé de 8,5%. L'activité a été soutenue par les transactions sur les produits de taux, qui ont bondi de 34,5%, et sur l'énergie, en progression de 23,7%. Les métiers non liées aux volumes ont généré 58% des revenus totaux.

Euronext a fini le trimestre avec un ratio dette nette sur Ebitda ajusté de 1,6. La société a rappelé que S&P Global a confirmé fin avril sa note BBB+ et relevé de stable à positive sa perspective.