Le n°1 mondial de l'optique ophtalmique précise que les trois premiers mois de l'exercice ont été affaiblis par une baisse du nombre de jours de facturation partout dans le monde, une base de comparaison très défavorable et de mauvaises conditions météorologiques.

Au final, ses ventes ont totalisé 1.276,3 millions, soit une hausse de 0,5% à données publiées, portée à 2,1% hors effets de change. Sur une base organique, elles stagnent.

"Le premier trimestre est atypique mais en ligne avec nos anticipations. Essilor a enregistré un très fort taux de croissance dans les pays émergents notamment en Inde et en Chine où le groupe continue à gagner des parts de marché", a commenté Hubert Sagnières, le PDG d'Essilor.

Le PDG s'est dit "particulièrement serein au niveau de la marge opérationnelle" annonçant même, sans donner de précision qu'"il n'était pas impossible que le groupe apporte même quelques bonnes nouvelles sur le sujet en août".

Pour la totalité de l'exercice 2013, Essilor prévoit toujours que la croissance organique de son chiffre d'affaires devrait dépasser 7% cette année, après une progression de 8% en 2012, et que son niveau de rentabilité sera élevé.

Le groupe ajoute que dans les prochains trimestres de nouveaux partenariats vont permettre au groupe "de se renforcer dans les pays à forte croissance".

Chez UBS, Denis Moreau juge rassurante la confirmation de la croissance organique attendue pour 2013 même si elle stagne au premier trimestre alors que le consensus tablait sur une progression de 1,5%.

"Les analystes et nous-mêmes avons probablement sous estimé la base de comparaison élevé et l'impact de la météo en Europe et en Amérique du Nord sur la fin du trimestre. Par ailleurs, la capacité d'innovation du groupe et sa stratégie d'acquisitions reste forte et convaincante", commente l'analyste.

Vers 11h00, l'action Essilor perdait 1,78% à 84,62 euros faisant ressortir une capitalisation boursière de 18,2 milliards d'euros. Elle reste en hausse 11,3% depuis le début de l'année après un gain 39,36% l'an dernier.

Noëlle Mennella, édité par Jean-Michel Bélot