PARIS, 23 mai (Reuters) - Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi qu'il ne passerait pas "en force" sur la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, qui a déclenché d'importantes violences dans l'archipel du Pacifique.

"Je me suis engagée à ce que cette réforme ne passe pas en force", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à l'issue d'une journée sur place où il a rencontré des élus locaux, acteurs économiques et jeunes calédoniens.

La réforme du corps électoral a été adoptée la semaine dernière par l'Assemblée nationale, après le Sénat, et doit être encore entérinée par le Congrès.

Emmanuel Macron avait prévu de réunir le Congrès au plus tard fin juin pour faire adopter un projet de réforme de la Constitution en ce sens mais l'adoption par les députés de ce texte de loi a déclenché des violences inédites depuis 40 ans en Nouvelle-Calédonie, où les indépendantistes s'opposent au dégel du corps électoral.

(Rédigé par Nicolas Delame et Blandine Hénault, édité par Kate Entringer)