"On devrait, dans les tout prochains mois, ouvrir à New Delhi un magasin cash & carry de 5.000 mètres carrés", a-t-il dit à Reuters en marge de la présentation par le groupe du programme de relance de ses hypermarchés.

Le numéro deux mondial de la distribution, qui veut entrer en Inde depuis sept ans, est en outre à la recherche d'un partenaire local pour ouvrir des hypers ou des supermarchés dans ce pays à fort croissance.

"Aujourd'hui on continue a analyser toutes les opportunités de partenariats avec des entreprises indiennes pour démarrer en hypermarché", a déclaré Thierry Garnier.

En Inde, les sociétés étrangères n'ont pas aujourd'hui le droit de détenir des chaînes de distribution avec plusieurs marques. Cette interdiction, visant à protéger les petits distributeurs et les chaînes locales, contraint les grands groupes a conclure des partenariats pour s'introduire sur le marché indien.

"A long terme on pourrait avoir (en Inde) un développement équivalent a la chine", a estimé Thierry Garnier.

Au début de l'été, des articles de presse ont indiqué que le gouvernement indien serait prêt à légiférer pour autoriser les distributeurs multimarques étrangers à lancer leurs propres opérations dans le pays.

Une loi, en cours de rédaction, pourrait porter le plafond de détention des investissements directs étrangers de 51 à 100%.

Carrefour a d'ores et déjà acheté des terrains à New Delhi, Bangalore, Chennai et Hyderabad et serait sur le point de conclure une cinquième acquisition foncière à Bombay.

Wal-Mart et l'allemand Metro sont déjà implantés dans le pays via des partenariats locaux.

Dominique Vidalon, Noëlle Mennella pour la version française, édité par Gilles Guillaume