Natixis a dit évaluer son exposition globale au risque grec à 882 millions d'euros, dont 160 millions sur le risque souverain et 104 millions sur les banques. Après avoir ouvert en recul de 2,5% environ, le titre perdait encore 0,8% vers 09h20 à la Bourse de Paris.

BPCE, la maison mère de Natixis, a chiffré son exposition globale à la Grèce à 2,1 milliards d'euros, dont 1,4 milliard sur la dette souveraine.

Société générale a confirmé mercredi soir qu'elle était exposée à hauteur de 13 milliards d'euros à la dette souveraine de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne, de l'Irlande et de l'Italie. Le titre Société générale perdait 1,7%.

Quant à BNP Paribas, elle a fait savoir jeudi matin qu'elle était exposée à hauteur de cinq milliards d'euros à la dette souveraine grecque.

BNP Paribas, en recul comme les autres valeurs bancaires à l'ouverture, est cependant rapidement repassé dans le vert à la faveur de la publication de résultats du premier trimestre meilleurs que prévu. Le titre s'adjugeait 2,8% vers 09h25.

Vers 9h30, l'indice sectoriel européen cédait 0,13%.

Matthieu Protard, Raoul Sachs et Dominique Rodriguez, édité par Jean-Michel Bélot