Vers 13h55, le CAC 40, qui perdait 1,6% juste avant l'information, ne cédait plus que 0,86% à 3.393,89 points, alors que l'EuroFirst ne perdait plus que 0,62% à 984,91 points, après avoir touché un plus bas de 976,63 points avant la nouvelle.

Les tests de résistance des banques européennes n'incluront pas de décote sur les emprunts souverains allemands, ont déclaré à Reuters deux sources bancaires, ajoutant que les emprunts français pourraient éventuellement être décotés, mais de manière très limitée. Il en sera autrement des emprunts souverains du Portugal, de l'Italie, de l'Espagne, de la Grèce et de l'Irlande, dont certains subiront une décote à deux chiffres.

"Il fallait trouver un moyen de prendre en considération le risque souverain. C'est un moindre mal dans la mesure où ce qui fait vraiment peur au marché c'est le risque de défaut", commente Alex Koagne, analyste chez Natixis Securities.

"Des décotes à deux chiffres pour les PIIGS (Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne), ce n'est pas très impressionnant. La dette grecque se traite déjà avec une décote d'environ 20% sur le marché", a-t-il ajouté.

Société générale, qui perdait du terrain avant l'annonce, gagne 1,99% à 35,800 euros et Dexia est également passée dans le vert avec un gain de 0,21% à 2,8430 euros.

BNP Paribas, qui a touché un plus bas du jour de 43,900 euros, ne perd plus que 0,5% à 45,065 euros, tandis que Crédit Agricole cède 0,31% à 8,574 euros après avoir touché les 8,351 euros.

Juliette Rouillon, édité par Jean-Michel Bélot