La plainte a été déposée devant un tribunal du New Jersey.

Les modèles X5, construits entre 2009 et 2013, et les 330d, vendus entre 2009 et 2011, produisent des émissions d'oxyde d'azote "beaucoup plus élevées que leurs versions essence", indique la plainte.

Les économies entre autre d'énergie et de carburant promises par ces véhicules "ne peuvent être réalisées qu'en désactivant ou en réduisant les contrôles des émissions lorsque leur logiciel capte un environnement qui n'est pas celui d'un test d'émissions".

Un porte-parole de BMW a fait savoir dans un communiqué que le constructeur examinait attentivement cette plainte pour en comprendre la teneur. "Par principe, les véhicules du groupe BMW ne sont pas manipulés et respectent toutes les exigences légales les concernant", écrit ce porte-parole.

Les logiciels de gestion des émissions ne sont pas illégaux en soi à moins qu'ils ne soient précisément destinés à contourner les tests de pollution et pour autant que le constructeur en dévoile l'existence.

Le titre, qui a fortement réduit ses gains après ces informations rapportées d'abord par Bloomberg, a terminé en hausse de 0,7% à 85,81 euros à la Bourse de Francfort.

(Edward Taylor; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat et Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Bayerische Motoren Werke, Volkswagen