Les sources ont précisé que BASF avait un accès exclusif aux comptes de cette division de Bayer, qui est disposé à la vendre afin d'apaiser les inquiétudes de la Commission européenne quant aux conséquences en termes de concurrence de son OPA pour 63,5 milliards de dollars (51,4 milliards d'euros) sur l'américain Monsanto, leader mondial des semences.

Toutefois, le groupe chimique et pharmaceutique allemand pourrait encore ouvrir ses comptes à d'autres candidats que BASF, à une étape ultérieure, ont dit les sources.

BASF et Bayer n'ont pas répondu dans l'immédiat aux demandes de commentaires.

La division de semences potagères de Bayer, commercialisées sous la marque Nunhems, vend plus de 1.200 variétés de semences pour 25 espèces potagères.

Bayer a proposé de céder l'activité en un seul bloc, avec les droits de propriété intellectuelle et les sites de production, à un nouvel acteur de ce marché qui ne doit pas être un fonds de capital-investissement, a rapporté Reuters.

Des sources ont par ailleurs indiqué à Reuters mercredi que Bayer devrait obtenir le feu vert sous conditions des autorités européennes à l'acquisition de Monsanto.

(Arno Schütze et Dasha Afanasieva, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Monsanto, Bayer, BASF