Barclays (+3,29% à 260,45 pence) affiche l'une des plus fortes hausses de l'indice Footsie 100 à la suite du limogeage de son directeur général dans le but d'accélérer son redressement. Antony Jenkins occupait ce poste depuis 3 ans après avoir remplacé Bob Diamond, victime du scandale de la manipulation du Libor. Le président de la banque britannique John McFarlane assurera l'intérim jusqu'à la désignation d'un nouveau directeur général. Ce changement au niveau de la direction sera effectif le 17 juillet.

Comme possible successeur à Antony Jenkins, un analyste de la Société Générale explique que Barclays dispose de très bons candidats en interne. Il cite le directeur financier, Tushar Morzaria, et le patron de l'activité de Banque pour les particuliers et les entreprises Ashok Vaswani. Mais la banque peut aussi décider de procéder à un recrutement externe.

S'agissant des conséquences du départ du directeur général sur la stratégie de la banque, Barclays a précisé qu'aucun changement majeur n'était à attendre. Pour autant, les analystes prévoient une nouvelle revue des activités étant donné les déclarations d'aujourd'hui de John McFarlane.

« Nous laissons de la valeur nous échapper et une nouvelle approche est nécessaire. (...) Nous devons être bien plus concentrés sur ce qui est intéressant, sur ce que nous faisons bien et là où nous le faisons bien », a-t-il ainsi déclaré.

A ce sujet, Société Générale évoque la possibilité de réaliser des baisses de coûts au niveau de son activité de Banque pour les particuliers et les entreprises, ainsi qu'une nouvelle réduction de sa division de banque d'investissement.

(C.J)