Après avoir gagné près de 3,5% à la suite de l'annonce de ces éléments, le titre BAE Systems s'est retourné à la baisse pour perdre, vers 10h10 GMT, 0,25% à 605,5 pence, évoluant de pair avec l'indice regroupant les valeurs industrielles européennes (-0,19%).

Depuis le début de l'année, l'action BAE Systems affiche encore une hausse de 2,5% contre +8,7% pour l'indice sectoriel et +3,5% pour le FTSE 100 sur la période.

Charles Woodburn, qui a remplacé le 1er juillet Ian King au poste de directeur général du numéro trois mondial du secteur, estime dans un communiqué que les performances du groupe sont en ligne avec ses attentes, ajoutant que l'entreprise était bien placée pour tirer parti d'une hausse attendue des budgets de défense.

L'endettement net de BAE Systems est ressorti à 1,7 milliard de livres à fin juin. Le groupe a dit toujours prévoir une légère baisse de cet endettement à fin 2017 par rapport à fin 2016.

Pour l'ensemble de l'année, l'entreprise a confirmé anticiper une croissance de son bénéfice par action courant comprise entre 5% à 10%, grâce à une hausse des dépenses militaires des Etats-Unis.

"Même s'il n'y a pas de modifications des prévisions au niveau du groupe, une moindre hausse du chiffre d'affaires et une charge de restructuration attendue dans la cybersécurité et le renseignement devraient être compensées par les autres activités", a noté le groupe.

Sur le seul premier semestre, BAE Systems a dit fait état de 3,6 milliards de livres de prises de commandes, ce qui porte son carnet à 10,7 milliards.

Le chiffre d'affaires du premier semestre est ressorti à 9,6 milliards contre 8,7 milliards il y a un an et un consensus de 9,1 milliards.

(Paul Sandle, Benoit Van Overstraeten pour le service français)