Atos gagne 2,05% à 44,27 euros au lendemain de l'annonce d'un signature d'un contrat d'infogérance d'une valeur de 140 millions de livres sterling, soit environ 175 millions d'euros sur 5 ans avec la Shared Services Alliance, l'initiative d'achats collaboratifs au sein de l'Autorité de démantèlement ucléaire britannique (Nuclear Decommissioning Authority).

Il couvre tous les services informatiques pour les quatre filiales - Sellafield, Magnox, National Nuclear Laboratories et Low Level Waste Repository. C'est un contrat multi-services, comprenant 18 tours de services dont les réseaux, les postes de travail, les applications et les services d'hébergement, ainsi que les Services d'Integration et de Gestion.

Selon les termes du contrat, Atos va consolider et moderniser les infrastructures actuelles en vue d'améliorer les services destinés aux 18.000 utilisateurs basés dans plus de 30 sites distants. Ces améliorations permettront de réaliser des économies de plus de 30% sur les 5 prochaines années.

CM-CIC estime que ce contrat apparaît important à double titre. Il vient d'une part renforcer le très bon premier trimestre du groupe au Royaume-Uni où sa croissance organique avait atteint 5,8%. Il s'agit du pays qui pèse le plus en termes de chiffre d'affaires pour la société de services informatiques. Elle y a réalisé 17,5% de son activité en 2011. D'autre part, ce contrat conforte les perspectives positives d'Atos dans le secteur public à moyen terme, ce dernier cherchant à réduire ses coûts.

L'infogérance a représenté plus de 40% des ventes du groupe en 2011. Le poids important de cette activité, généralement moins vulnérable au ralentissement économique, explique le profil défensif d'Atos.