Ces résultats font suite à de solides publications de la part de ses concurrents européens GlaxoSmithKline, Novartis et Roche, les ventes de médicaments affichant une bonne résistance dans un environnement marqué par la détérioration des conditions économiques.

AstraZeneca, à l'image de ce qu'avait annoncé Glaxo la semaine dernière, a indiqué qu'il suspendait ses programmes de rachat d'actions pour profiter d'opportunités d'investissement. Certains groupes pharmaceutiques munis d'amples liquidités voient la crise du crédit comme une occasion d'acquérir des actifs à bon compte.

L'anticholestérol Crestor et le Symbicort contre l'asthme ont signé de solides croissances de leurs ventes au troisième trimestre, ce qui a compensé un tassement des ventes de l'anti-ulcéreux Nexium concurrencé par des médicaments moins chers.

La baisse des ventes du Nexium a cependant été moindre qu'attendu par certains analystes.

Sur l'exercice, le groupe anglo-suédois table désormais sur un bénéfice par action entre 4,90 et 5,05 dollars hors coûts de restructuration et charges, contre 4,60-4,90 dollars anticipés jusqu'ici, à la faveur de la faiblesse du sterling au troisième trimestre qui a gonflé les résultats sur la période et grâce aussi à des améliorations opérationnelles.

Le bénéfice avant impôt a progressé de 29% au troisième trimestre à 2,44 milliards de dollars, sur un chiffre d'affaires en hausse de 9% à 7,78 milliards de dollars, équivalent à un bénéfice par action de 1,32 dollar hors coûts de restructuration et charges, contre 1,17 attendu par les analystes.

Service Economique