Conformément à ce qu'il avait annoncé, Alstom, dont la cotation est suspendue depuis vendredi, a communiqué sur ses intentions quant à l'avenir de ses activités dans l'énergie. Le groupe industriel est favorable à leur cession pour 12,35 milliards de dollars au conglomérat américain General Electric. Il s'est cependant octroyé la possibilité d'examiner d'autres propositions d'ici fin mai, alors que le géant allemand Siemens a officialisé son intérêt hier, y compris des offres non sollicitées. Ainsi Alstom et le conglomérat américain ne sont-ils pas entrés en négociations exclusives.

Si d'aventure les activités énergie devaient effectivement être cédées, Alstom deviendrait une entreprise cotée recentrée sur le ferroviaire. Pour l'heure, l'entreprise dirigée par Patrick Kron a fait part de son souhait de tenir compte "des intérêts de l'ensemble des parties prenantes, y compris ceux de l'Etat français".

Concernant l'offre de Siemens, elle a assuré que le groupe allemand aura un "accès équitable à l'information lui permettant, le cas échéant, de soumettre une offre ferme".

De son côté, General Electric s'est dans une lettre adressée à François hollande engagé en cas de succès des négociations avec Alstom à faire croître le nombre de ses emplois en France et à implanter dans l'Hexagone les siège mondiaux des activités réseaux, hydrauliques, éolien offshore et turbines vapeur. javascript:soumettre('dupliquer')