Le gouvernement italien a adopté jeudi un projet de loi permettra la division d'Alitalia en deux entités, l'une regroupant les filiales en difficulté qui seront placées sous tutelle et l'autre bénéficiant d'un milliard d'euros apportés par 16 investisseurs italiens pour relancer la compagnie aérienne sous un format plus réduit.

"Nous discutons avec les deux entreprises et ces discussions avancent au même rythme", poursuit celui qui est l'un des 16 investisseurs et qui est largement pressenti pour être le président de la nouvelle version d'Alitalia.

"Il est indispensable que nous ayons un partenariat avec l'une des deux", a poursuivi Roberto Colaninno.

Air France-KLM, qui avait tenté de racheter la compagnie plus tôt dans l'année, a dit la veille qu'elle était disposée à prendre une participation minoritaire, aux côtés des investisseurs italiens réunis par la banque Sanpaolo Intesa, pour autant que les perspectives de retour à la rentabilité se confirment.

Ian Simpson, version française Benoit Van Overstraeten