par Reed Stevenson

Le bénéfice avant impôt et charges financières (Ebit) sur cette période a progressé de 25,5% à 295 millions d'euros, alors que les analystes tablaient sur 276 millions d'euros, après 235 millions d'euros l'année précédente.

Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre, publié en juillet, a progressé de 11,5% mais a été inférieur aux prévisions.

Ahold, qui possède Albert Heijn, la plus importante chaîne de supermarché des Pays-Bas, réalise un peu plus de la moitié de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis.

Le groupe s'est dit en mesure d'assurer la rentabilité de ses activités "malgré la situation économique difficile", notamment grâce à une importante restructuration, entamée bien avant le début de la crise.

"Dans un contexte de concurrence accrue, nous restons en mesure de continuer à assurer une croissance rentable et d'assurer l'équilibre entre les ventes et les marges", a déclaré dans un communiqué le directeur d'Ahold, John Rishton.

Ahold a en effet gagné des parts de marché sur ses concurrents, notamment grâce à ses enseignes américaines Stop & Shop et Giant-Landover.

John Rishton a expliqué que le groupe "sautera sur toutes les occasions" si certains concurrents venaient à se défaire de certains de leurs magasins.

Il a également indiqué que l'objectif d'une réduction des coûts d'exploitation de 500 millions d'euros d'ici la fin de l'année était sur la bonne voie.

Supérieur aux 184 millions d'euros prévus par les analystes, le bénéfice net trimestriel du groupe a tout de même reculé de 34,7% à 195 millions d'euros. Sur la période correspondante de l'an dernier, le résultat net avait bénéficié d'effets comptables favorables.

Ahold affiche une marge d'exploitation de 4,8% au deuxième trimestre, encore inférieure à son objectif fixé à 5%.

Les analystes prévoient un résultat d'exploitation pour l'exercice 2009 de 1,3 milliard d'euros et un chiffre d'affaires de 27,7 milliards d'euros.

Vers 9h45 GMT, l'action Ahold gagnait 3,95% à 8,4680 euros, la plus forte hausse de l'indice DJ Stoxx européen de la distribution, qui progressait alors 1,42%.

Le cours du groupe a progressé de près de 30% depuis son plus bas de deux ans touché fin 2008.

Version française Catherine Monin, édité par Marc Angrand