Le bénéfice avant impôt et charges financières (Ebit) sur cette période a progressé de 25,5% à 295 millions d'euros, alors que les analystes tablaient sur 276 millions d'euros, après 235 millions d'euros l'année précédente.

Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre, publié en juillet, a progressé de 11,5% mais a été inférieur aux prévisions.

Ahold, qui possède Albert Heijn, la plus importante chaîne de supermarché des Pays-Bas, réalise un peu plus de la moitié de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis.

Le groupes s'est dit en mesure d'assurer la rentabilité de ses activités "malgré la situation économique difficile", notamment grâce à une importante restructuration, entamée bien avant le début de la crise.

"Dans un contexte de concurrence accrue, nous restons en mesure de continuer à assurer une croissance rentable et d'assurer l'équilibre entre les ventes et les marges", a déclaré dans un communiqué le directeur d'Ahold, John Rishton.

Supérieur aux 184 millions d'euros prévus par les analystes, le bénéfice net trimestriel du groupe a tout de même reculé de 34,7% à 195 millions d'euros au deuxième trimestre, par rapport à la même période de l'année précédente, durant laquelle des effets comptables avaient soutenu les résultats.

Reed Stevenson, version française Catherine Monin, édité par Marc Angrand