Dans le titre et au 1er paragraphe, bien lire que le bénéfice a progressé de 11% et non de 7,6%.

Au troisième trimestre, il a dégagé un bénéfice avant impôt et charges financières (Ebit) de 262 millions d'euros alors que 10 analystes financiers interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un résultat de 250,6 millions, leurs estimations s'échelonnant entre 232 et 265 millions.

"Les investissements réalisés ces dernières années ont renforcé la position concurrentielle de l'ensemble de nos enseignes, mais nous restons vigilants et nous répondrons aux évolutions du comportement des consommateurs et des concurrents", déclare le directeur général, John Rishton, dans un communiqué.

Le bénéfice net trimestriel est revenu à 195 millions, contre 188 millions attendus par le marché. Le résultat de l'an dernier incluait la contribution de Schuitema, cédé depuis.

Ahold confirme viser une marge d'exploitation courante de 4,8% à 5,3% dans ses activités de distribution de détail.

Propriétaire de la première chaîne de supermarchés des Pays-Bas, Albert Heijn, Ahold réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Il avait publié le mois dernier un chiffre d'affaires trimestriel situé dans le haut de la fourchette des estimations, grâce notamment aux effets de la modernisation de ses magasins américains.

Comme ses concurrents locaux Wal-Mart Stores et Kroger, il a aussi bénéficié de l'évolution des habitudes de consommation des Américains dans le contexte du ralentissement économique, qui profite aux enseignes de discount.

A la Bourse d'Amsterdam, l'action Ahold a fini à 8,00 euros mercredi. Elle a cédé 4% depuis la publication des résultats du deuxième trimestre le 28 août, surperformant nettement la chute de 42% de l'indice local AEX.

Aaron Gray-Block, version française Marc Angrand