Changement tendance, ajout analystes

Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole remontaient vendredi, favorisés par un dollar plus faible, et les investisseurs pariant sur un renouvellement des coupes de production de l'Opep+, qui se réunira finalement en ligne début juin.

Vers 16H20 GMT (18H20 HEC) le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet se relevait de 0,91%, à 82,10 dollars.

Celui de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance prenait 1,08%, à 77,70 dollars.

"Je pense qu'il s'agit d'un rebond technique" après leur repli de début de séance et avant le long week-end aux États-Unis et au Royaume-Uni, "également favorisé par un dollar légèrement plus faible" vendredi, estime Tamas Varga, analyste chez PVM Energy, interrogé par l'AFP.

Or un billet vert faible favorise les achats de pétrole, souvent libellés dans cette devise.

La prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de l'accord Opep+ se déroulera en vidéoconférence le 2 juin, et non pas à Vienne (Autriche) un jour plus tôt, comme initialement prévu, d'après une déclaration sur le site de l'organisation.

Lors de la réunion de novembre déjà, l'alliance avait opéré un changement de dernière minute et organisé la réunion virtuellement.

A un peu plus d'une semaine de la rencontre, "les prix du pétrole devraient faire du surplace", estime Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank, car "les membres du cartel de production élargi ont jusqu'à présent été très discrets dans leurs déclarations publiques, contribuant ainsi à limiter les fluctuations des prix ces derniers jours".

Le marché s'attend à ce que la réunion décide de renouveler le plafond de production actuel, prolongeant les coupes décidées en novembre.

Malgré la faiblesse actuelle de la demande, "nous prévoyons toujours (sa) reprise", "dans les mois à venir, dans un contexte de forte demande saisonnière au Moyen-Orient (...), ainsi que des vacances d'été aux États-Unis", estime de son côté Ole Hansen, analyste chez Saxobank.

En début de séance, les deux références du brut avaient souffert de l'affaiblissement des paris sur des baisses de taux aux Etats-Unis.

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