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Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole baissaient mercredi après de premières données faisant état d'une augmentation des stocks de pétrole aux Etats-Unis, quand les prix du gaz remontaient en Europe.

Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet cédait 0,57% à 83,23 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 0,58% à 79,34 dollars.

Les deux références mondiales du brut sont en baisse "en raison des statistiques pétrolières américaines baissières", notent les analystes de DNB.

La fédération des professionnels du secteur, l'API, a estimé mardi que les stocks de brut avaient grimpé d'environ 2,5 millions de barils pour la semaine achevée le 17 mai, et ceux d'essence de 2,1 millions.

Pour DNB, Ces "chiffres sont baissiers, avec des augmentations (des réserves) tant pour le brut que pour l'essence".

Les analystes tablent quant à eux sur une baisse des stocks de brut comme d'essence.

Les investisseurs attendent désormais la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur l'état des stocks de pétrole.

Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne s'échangeait à 33,00 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir touché 33,94 euros, un plus haut en un mois.

"Au cours des dernières semaines, les niveaux de stockage en Europe (ont) perdu l'avance confortable qu'ils avaient par rapport à l'année précédente", commente Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank.

Ils sont désormais "presque à égalité avec les niveaux de l'année précédente" à la même période, précise-t-elle.

Les réserves de gaz sont en effet remplies à environ 67% en moyenne dans les pays de l'Union européenne, selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI).

Dans ce contexte, plusieurs événements poussent les prix vers le haut.

"La Norvège a dû réduire considérablement ses livraisons en raison de travaux de maintenance" et "la Chine a importé beaucoup plus de GNL en avril que l'année précédente", mentionne notamment Mme Lambrecht.

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