Lors de son premier voyage en Égypte, M. Modi a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et des ministres égyptiens nommés dans une "unité indienne" après une visite d'État de M. Sisi en Inde en janvier, au cours de laquelle un "partenariat stratégique" a été annoncé.

Les deux parties ont déclaré que les discussions de dimanche portaient sur des domaines tels que le commerce et l'investissement, les énergies renouvelables, les technologies de l'information et les produits pharmaceutiques.

"Le Premier ministre (Modi) et le président Sisi ont également discuté de la poursuite de la coopération au sein du G20, soulignant les questions de l'insécurité alimentaire et énergétique, du changement climatique et de la nécessité pour les pays du Sud de s'exprimer d'une seule voix", a indiqué un communiqué du bureau de M. Modi, ajoutant que les discussions avaient également porté sur les liens en matière de défense et de sécurité.

L'Inde a étudié une proposition visant à permettre à l'Égypte, qui est confrontée à une grave pénurie de devises étrangères et qui a du mal à attirer les investissements étrangers, d'effectuer des achats en roupies et de troquer des marchandises telles que des engrais et du gaz, ont déclaré des sources à Reuters au début du mois.

Cette proposition n'a pas été mentionnée dans les déclarations de dimanche.

L'Inde est considérée comme désireuse de renforcer ses liens avec l'Égypte, en partie pour sécuriser les échanges commerciaux via le canal de Suez. Au cours de la dernière année fiscale, elle a exporté pour 4,11 milliards de dollars de marchandises vers l'Égypte et en a importé pour 1,95 milliard de dollars.

Au cours de sa visite de deux jours au Caire, M. Modi a également visité la mosquée Al Hakim, datant du XIe siècle, qui a été rénovée par les musulmans Bohra, une branche chiite très présente dans l'État natal de M. Modi, le Gujarat.

Modi, un nationaliste hindou, s'est rarement rendu dans des mosquées en tant que Premier ministre.