Les indices boursiers terminent mal la semaine, Paris perd -2%, le Dow Jones consolide dans les mêmes eaux... mais les opérateurs auront du mal à se consoler avec les marchés de taux qui se dégradent également.

Les pertes se réduisent un peu pour les T-Bonds US à mesure que l'aversion au risque gagne Wall Street et que des supports graphiques importants se trouvent compromis (notamment 3.750 sur le S&P500).

Le rendement du '10 ans' se détend un peu ce soir, vers 1,07% contre 1,105% (peu avant la réouverture de New York).

En Europe, la rotation sectorielle au détriment des actions ne dope pas encore nos OAT (+3Pts de base) qui se tendent de -0,29% vers -0,26% (et -0,235% en séance) alors que le PIB français s'est contracté de -1,3% au quatrième trimestre et de -8,3% sur l'ensemble de l'année (c'est moins pire que les -8,5% attendus, mais la consommation a flanché de -5,4% au 4ème trimestre du fait des confinements, ce qui donne une petite idée de l'impact d'un 3ème re-confinement de 1 mois ou plus).
Les Gilts britanniques affichent également +3Pts à 0,318%.

Les Bunds affichent +2Pts à -0,52%, après avoir fait une incursion vers -0,492%.
Plus au Sud, les Bonos affichent également +2Pts à 0,096% (après 0,115%) et les BTP italiens ne s'en sortent pas mal avec une quasi stagnation à 0,645/0,65%.
Les chiffres US du jour n'ont apporté aucun éclairage inspirant : les dépenses des ménages se contractent de 0,2% en décembre 2020 (après -0,7% en novembre ) contre -0,4% anticipé, tandis que leurs revenus se sont accrus de 0,6% (deux fois le score anticipée par les économistes).

La confiance des consommateurs de l'Université du Michigan se dégrade en janvier : l'indice 'UMich' ressort à 79 contre 79,2 en estimation préliminaire, après 80,7 en décembre 2020.
Enfin, les promesses de ventes de logements ont reculé de 0,3% en décembre contre 0,1% anticipé après -2,5% en novembre.

Copyright (c) 2021 CercleFinance.com. Tous droits réservés.