Paris (awp/afp) - Les Bourses européennes sont en baisse à la mi-séance jeudi avant l'ouverture de Wall Street, dans une séance calme et sans publication majeure à l'agenda.

Vers 12H20 GMT sur le Vieux continent, la Bourse de Paris cédait 0,39%, Londres 0,12% et Francfort 0,20%. En Suisse, le SMI reculait de 0,43%.

En Asie, la Bourse de Tokyo (-0,42%) a mis fin à quatre séances de hausse d'affilée, pénalisée par l'appréciation du yen, tandis que Hong Kong (+2,52%) a rebondi grâce aux valeurs technologiques chinoises, comme Tencent (+2,81%) ou le constructeur de voitures électriques BYD (+3,69%).

Wall Street se dirigeait vers une ouverture en ordre dispersé: selon les contrats à terme deux heures avant l'ouverture des marchés new yorkais, le Dow Jones reculait de 0,17%, le Nasdaq avançait de 0,25% et le S&P 500 était stable (+0,02%).

La séance comporte peu de publications, hormis quelques données immobilières aux Etats-Unis.

"La période entre Noël et le Nouvel An n'est généralement pas connue pour son flot d'actualité influençant le marché", commente Stephen Innes, analyste chez SPI AM.

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à dix ans se sont affaissés mercredi "sous la barre des 3,80%, à leur niveau le plus bas depuis juillet", souligne Stephen Innes. Vers 12H20 GMT, il évoluait à 3,81%.

Les taux des emprunts allemands (1,92%) et français (2,44%) à même échéance remontaient un peu par rapport à la veille mais restaient autour de leurs plus bas de l'année.

Les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux, ainsi, "la hausse des obligations d'Etats semble exagérée, de même que la hausse des actions et le repli du dollar américain", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

"Il existe un risque croissant de correction brutale lorsque l'euphorie touchera à sa fin", ajoute l'analyste.

Sur le marché des changes, un euro s'échangeait pour 1,1114 dollar (+0,08%), contre 1,1105 dollar mercredi à 21H00 GMT.

Le pétrole en baisse

Les prix du brut poursuivaient leur recul, le retour de pétroliers de grands armateurs en mer Rouge rassurant le marché qui craignait des problèmes d'approvisionnement par cette zone clef où les tensions restent vives.

Vers 11H20 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, baissait de 1,14%, à 78,74 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, perdait 1,34%, à 73,12 dollars.

Les valeurs du secteur pétrolier étaient en repli partout en Europe: Hapag-Lloyd reculait de 1,77% à Francfort, TotalEnergies cédait 1,36% à Paris, BP et Shell cédaient chacune près de 0,40% à Londres et Eni reculait de 0,21% à Milan.

afp/al