Il fait peu de doute ce soir que le malheur des uns (la flambée de l'Euro) fait un peu le bonheur des autres : la chute de -13% du $ cette année jusque vers 1,2070/E soutient les exportatrices US, et donc Wall street.

La Bourse de New York nous en offre une belle démonstration avec une réjouissante inversion de la vapeur dès les premiers échanges (il ne faudra pas attendre plus de 90 minutes pour voir les indices US repasser dans le vert) et une poursuite des achats de grandes valeurs industrielles et en particulier des leaders de l'aéronautique (Boeing prend +1,4% et l'équipementier United techno bondit de +2,8%, Rockwell de +2,1%).

Wall Street a volontiers remisé au second plan les inondations historiques
qui dévastent le Texas (le cyclone Harvey n'en finit pas de déverser des pluies torrentielles depuis 72H) et les tensions géopolitiques liées aux tirs de missiles coréens.

Le Dow Jones finit en hausse de 0,26%, le S&P500 grappille 0,1% et le Nasdaq +0,3%.
L'un des principaux paradoxes, c'est le repli du pétrole (-3% en 48H) alors que les principales raffineries du Texas sont soit à l'arrêt soit tournent au ralenti (à 40% de leur capacité pour les plus grandes d'entre elles), de quoi résorber un peu les stocks excédentaires qui engorgent les réservoirs US (les valeurs pétrolières ont reculé de -1,2% en moyenne).

Le Nasdaq a été soutenu par Apple +0,9%, eBay +1,1%, Fedex +1,2%, Micron +1,3%, Gilead +1,4%.
Seul gros accroc, Best Buy plonge de -11,9% et Nike a plombé le Dow Jones avec -1,9%.
Côté statistiques, les chiffres US du jour sont jugés satisfaisants: les prix immobiliers ont progressé de +0,1% aux Etats Unis en juin, soit +5,7% en rythme annuel, avec des accélérations spectaculaires sur 12 mois à Seattle (+13,4%), à Portland (+9%), Dallas et Denver (+8%), Las Vegas (+7%), Boston et san Francisco (+6%), etc.
La confiance des consommateurs US a grimpé vers 112,9 contre 120,7 anticipé.

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