(Reuters) - La Bourse de New York a fini en nette hausse mercredi après que la Réserve fédérale américain (Fed) a annoncé qu'elle mettrait fin en mars 2022 aux programmes d'achats d'obligations déployés face à l'impact économique de la crise sanitaire, amorçant un nouveau virage dans la sortie de ses mesures de soutien.

L'indice Dow Jones a gagné 1,08% à 35.927,43 points.

Le S&P-500, plus large, a pris 1,63% à 4.709,85 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 2,15% à 15.565,58 points.

A l'issue de sa réunion politique de deux jours, la banque centrale américaine a publié mercredi un communiqué dans lequel elle indique que son objectif d'inflation a été atteint et ouvre la voie à trois hausses de ses taux d'intérêt l'an prochain.

Dans le rouge avant les annonces de la Réserve fédérale, les trois principaux indices de Wall Street ont rebondi et terminé en hausse.

La tendance s'est prolongée en marge de la conférence de presse du patron de la Fed, Jerome Powell, qui a exprimé sa confiance sur le rétablissement de l'économie américaine, disant par ailleurs être prêt à relever les taux d'intérêt si nécessaire pour contrôler l'inflation.

Avec les gains enregistrés durant la séance, le S&P-500 a effacé en grande partie ses pertes du début de semaine pour se rapprocher de son record de clôture atteint vendredi dernier.

"Ce que les marchés disent, parce que la Fed revoit à la hausse la vitesse de son 'tapering', est que l'inflation est peut-être sous contrôle", a commenté Tom Martin, gestionnaire senior de portfolio chez Global Investments, à Atlanta.

"Ils ont fait ce qui était attendu", a-t-il déclaré à propos des responsables de la Fed. "Cela va ajouter à la crédibilité de la Fed et cela sera, grosso modo, neutre voire positif pour les marchés".

Wall Street surveille étroitement depuis plusieurs mois la hausse de l'inflation et l'évolution des taux d'intérêt.

Des données officielles publiées mardi montrent que les prix à la production aux Etats-Unis ont progressé en novembre à un rythme plus important qu'attendu sur un an, pour s'établir à un pic depuis 2010.

La plupart des secteurs majeurs du S&P-500 ont terminé dans le vert mercredi, aux premiers rangs desquels les technologies et les soins de santé, qui ont progressé de plus de 2%.

Côté valeurs, Apple et Nvidia ont pris respectivement 2,85% et 7,49%, contribuant à la tenue du S&P-500.

(version française Jean Terzian)

par Shreyashi Sanyal et Noel Randewich