L'indice Dow Jones des 30 industrielles a cédé 1,67 point (-0,01%) à 12.502,81 points. Le S&P-500, plus large, a pris 0,64 point, soit 0,05%, à 1.316,63 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 8,13 points (-0,29%) à 2.839,08 points.

Les ventes de logements anciens ont enregistré en avril leur plus forte hausse en près de deux ans, tandis qu'un recul du nombre des saisies immobilières a poussé les prix à la hausse.

Ces indicateurs ont bénéficié aux valeurs bancaires et immobilières. L'indice S&P 500 du secteur financier a pris 0,7%, JPMorgan 4,6%, Bank of America 2,2%.

Mais la crise européenne de la dette et son impact sur la croissance de l'économie mondiale continuent d'assombrir l'humeur des investisseurs et pèsent en particulier sur les valeurs liées aux matières premières et à l'énergie.

Les cours du pétrole ont terminé en baisse, les signes d'un accord sur le programme nucléaire iranien atténuant les craintes de perturbations de l'approvisionnement en brut.

L'Organisation de coopération et de développement économiques, qui a publié ce jour ses prévisions semestrielles, estime de son côté que l'aggravation de la crise de européenne de la dette constitue toujours le principal risque menaçant la reprise de l'économie mondiale. L'OCDE anticipe une croissance mondiale de 3,4% cette année après 3,6% en 2011.

François Hollande et plusieurs autres dirigeants de la zone euro, en quête de mesures pour stimuler la croissance sur le Vieux Continent, devraient défendre l'idée d'"euro-obligations" lors du sommet informel qui se tient mercredi à Bruxelles et accentuer ainsi la pression sur l'Allemagne, qui y reste opposée.

La décision de l'agence Fitch d'abaisser la note souveraine du Japon de "AA" à "A+", avec une perspective négative, a également pesé sur l'humeur des investisseurs.

L'action Facebook a chuté de 8,9% pour terminer à 31 dollars, 18,4% en deçà de son prix d'introduction en Bourse vendredi (38 dollars).

Les doutes sur la valorisation du premier réseau social mondial s'accentuent. Reuters a d'ailleurs rapporté que Morgan Stanley, le chef de file de son entrée en Bourse, avait lui-même abaissé sa prévision de chiffre d'affaires pour le groupe peu avant sa mise sur le marché.

Sur le front des résultats, Best Buy, toujours en quête d'un nouveau directeur général, a publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu, soutenus par un moindre taux d'imposition et un effet calendaire d'une semaine supplémentaire par rapport à 2011. Le titre a gagné 1,6%.

Natalie Huet pour le service français

par Edward Krudy