Qui plus est, la prudence est restée de mise à la veille de la publication par le gouvernement américain des chiffres du chômage pour le mois de juillet.

Si l'on ajoute le fait que la Réserve n'a pas non plus séduit les intervenants jeudi, tous les ingrédients du cocktail de la volatilité étaient réunis.

Malgré les réticences de la Bundesbank, la Banque centrale européenne (BCE) a fait un pas vers un nouveau programme de rachat d'obligations, qui doit permettre de diminuer les coûts d'emprunt italiens et espagnols, tout en refusant de signer un chèque en blanc et en insistant sur les tâches qui incombent aux gouvernements.

Mario Draghi a laissé entendre que l'institution monétaire n'interviendrait pas avant septembre au plus tôt et qu'il faudrait avant cela que les pays européens en difficulté sur les marchés de la dette en fassent la demande et acceptent en contrepartie de souscrire à des conditions strictes, une supervision européenne notamment.

Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a perdu 0,71%, 92,18 points, à 12.878,88 points, le Standard & Poor's 500, indice de référence des gérants de fonds, a cédé 0,74%, 10,14 points, à 1.365,00 points et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a abandonné 0,36%, 10,44 points, à 2.909,77 points.

Aux valeurs, le chemin de croix de Facebook continue, le titre du groupe de réseau social tombant en séance sous les 20 dollars pour la première fois depuis son introduction en Bourse, à 38 dollars. L'action a terminé en baisse de 4,04% à 20,04 dollars.

General Motors a également fini en baisse après avoir toutefois publié des résultats meilleurs qu'attendu. Le constructeur a annoncé une perte trimestrielle imputable à ses activités en Europe. Le titre a fini en baisse de 2,64% à 19,14 dollars.

A rebours de la tendance, Gap a bondi de 12,74% à 33,17 dollars après avoir annoncé les résultats de ses ventes de juillet et du deuxième trimestre.

Nicolas Delame pour le service français