La bourse de Paris ressort du rouge (+0,1% vers 6.675) après le discours de 10Mn de Jerome Powell, mais cela reste laborieux (la semaine pourrait s'achever sur un gain de +0,5%).
Wall Street se monte bien plus enthousiaste avec une S&P500 (+0,8%) qui renoue avec les 4.500 tandis que le Nasdaq (+1%) pulvérise un nouveau record à 15.080.
Et le Russel-2000 s'envole de +1,7%: les 'small caps' se requinquent, c'est un signe de retour de l'appétit pour le risque.

L'Euro-Stoxx50 repasse dans le vert avec +0,42 l'Euro-Stoxx600 affiche également +0,3%...Amsterdam se détache avec +0,7%.

Jerome Powell rassure les marchés en affirmant que la FED ne voit la nécessité d'interrompre son soutien monétaire à l'économie, même si de rapides progrès ont été accomplis sur le front de l'emploi car le taux de chômage -tombé à 5,4%- reste 2% plus élevé qu'avant la crise sanitaire.

Par ailleurs, Jerome continue de qualifier les pressions inflationnistes de ' transitoires ', les forces déflationnistes long terme sont toujours à l'oeuvre, le pétrole pourrait également consolider.
Et la FED ne constate pas l'amorce d'une spirale prix-salaires.

Jerome Powell n'alimente pas les spéculations sur l'adoption imminente du principe d'un ' tapering ', contrairement à de nombreux membres de la FED se qui se sont exprimés avant lui depuis 24H.
Après Robert Kaplan et Esther George jeudi, c'était au tour de Loretta Mester et de Patrick Harker de s'exprimer et le message est quasiment identique: l'inflation risque de ne pas être si 'transitoire qu'espéré', la reprise est sur de bons rails, le 'tapering' devrait débuter dès cette année pour s'achever mi-2022.

Les investisseurs avaient pris -sans émotion- connaissance, à 14h30, des chiffres des dépenses des ménages américains, qui restent l'un des moteurs de la croissance Outre-Atlantique.
Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,3% en juillet par rapport au mois précédent aux Etats-Unis, d'après le Département du Commerce, alors que le consensus anticipait plutôt une petite baisse séquentielle de -0,1%.

Pour leur part, leurs revenus ont progressé de 1,1%, là où une quasi-stagnation était anticipée en moyenne par les économistes.
En rythme annuel, l'indice des prix PCE s'est accru de 0,2 point à +4,2% en juillet (stable à +3,6% hors énergie et alimentation).

Le taux d'épargne des ménages US progresse nettement d'un mois sur l'autre, de 8,8% vers 9,6%.
Quelques minutes après le discours de Jerome Powell, les taux américain se détendaient de 1,347% vers 1,3200%: pas de tapering imminent = soulagement.

Du côté des valeurs françaises, Valneva (+11% vers 16,5E) poursuit son rallye.
Lacroix a publié hier soir un chiffre d'affaires de 127,2 ME au titre du 2e trimestre 2021, soit une progression de 58,7% par rapport à la même période un an plus tôt - période qui avait été fortement impactée par la crise sanitaire.

Plastivaloire ajuste prudemment son objectif de chiffre annuel entre 670 et 680 millions d'euros (contre plus de 700 millions précédemment) tout en visant toujours une marge d'EBITDA supérieure à 10%. Le groupe de plasturgie est frappé par la pénurie de composants électroniques.

Carmat annonce la troisième implantation de son coeur artificiel bioprothétique Aeson dans le cadre commercial, implantation réalisée au Centre médical universitaire du Schleswig-Holstein (UKSH) à Kiel, dans le Nord de l'Allemagne.

Enfin, Quantum Genomics a demandé à Euronext de suspendre la cotation de son titre, à compter de l'ouverture du marché ce vendredi, alors qu'elle devait présenter à 10h30 les résultats de l'étude QUORUM, lors d'une session du congrès de l'ESC (European Society of Cardiology).

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